Chirurgie plastique reconstructive : redonner espoir après un cancer
Recevoir un diagnostic de cancer est une épreuve qui marque à vie. Au-delà des traitements médicaux comme la chimiothérapie ou la radiothérapie, la chirurgie est souvent nécessaire pour traiter la maladie. Qu’il s’agisse d’une ablation partielle ou totale d’un organe comme le sein, cette étape laisse des séquelles physiques. Celles-ci sont parfois à l’origine de souffrance psychologique. Grâce à la chirurgie reconstructrice, les patients peuvent refermer ce chapitre douloureux.
Plan de l'article
Restaurer l’estime de soi
Selon l’un des meilleurs chirurgiens esthétiques sur Marseille , la chirurgie reconstructrice va au-delà de la simple restauration fonctionnelle. Ces professionnels restaurent le sentiment de bien-être en plus de la fonction de l’organe. Les interventions servent à effacer les stigmates laissés par les traitements anticancéreux.
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La reconstruction physique participait à redonner confiance aux victimes de cette maladie. Malgré leurs terribles épreuves, ces personnes ont la particularité d’être très résilientes. Elles prennent conscience que leur nouvelle apparence physique leur donnerait les moyens de reprendre leur vie en main.
Lors d’une mastectomie, par exemple, une reconstruction mammaire immédiate ou différée effacera ce stigmate de la maladie. Elle permet aux femmes de se sentir à nouveau femmes. La consultation d’un chirurgien plasticien reconstructeur dès le diagnostic est essentielle.
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La chirurgie reconstructrice sera choisie en fonction du type et du stade du cancer. Des délais minimums devront être respectés avant l’intervention reconstructrice. Plusieurs techniques chirurgicales sont possibles comme :
- la cicatrisation dirigée ;
- les lambeaux ;
- les greffes.
Plusieurs techniques opératoires
Les techniques opératoires en reconstruction sont multiples. Le choix dépendra du type de cancer, de sa localisation et de l’ampleur des tissus à reconstruire. L’objectif est d’obtenir un résultat fonctionnel et esthétique satisfaisant.
Plusieurs options chirurgicales existent comme le détaille le chirurgien. La cicatrisation spontanée peut convenir pour de petites lésions du visage. La suture ou la greffe seront privilégiées dans le cas de reconstructions mineures. Le lambeau prélevé sur une zone proche comblera certains défauts :
- peau proche ;
- tissus voisins ;
- microchirurgie.
Ce dernier procédé nécessite une micro-réimplantation sous microscope d’un lambeau vascularisé issu d’une autre partie du corps. Cette technique est principalement utilisée pour les reconstructions lourdes après exérèse étendue.
Intégrer les soins oncologiques
La reconstruction est intimement liée à la stratégie thérapeutique anticancéreuse. Un dialogue entre oncologue et chirurgien reconstructeur est indispensable. Selon le protocole de soins, des délais doivent être tenus avant toute intervention supplémentaire :
- délais chimiothérapie ;
- délais radiothérapie ;
- collaboration étroite.
A titre d’exemple, une reconstruction mammaire différée après la mastectomie ne pourra intervenir que 3 mois minimum après la chimiothérapie ou 1 an après une radiothérapie. Cette synchronisation écarte tout risque de récidive.
Néanmoins, l’objectif est de permettre aux patients de bénéficier d’une intervention reconstructrice le plus tôt possible dans leur parcours de soins. Ils pourront ainsi vivre pleinement leur guérison psychologique. Cette dimension psychologique ne doit jamais être perdue de vue. Elle se trouve au cœur de la démarche reconstructrice.
Reconstruire les fonctions respiratoires
Dans certains cancers ORL, l’atteinte peut compromettre des fonctions vitales comme la respiration. Le chirurgien travaille sur des innovations chirurgicales pour reconstruire ces voies respiratoires. Pour les patients ayant subi une exérèse trachéale, il effectue une greffe de trachée sans immunosuppresseurs.
Cette technique novatrice consiste :
- à retirer toutes les cellules donneuses ;
- à préparer les zones receveuses ;
- à effectuer la greffe de la peau.
Cette démarche évite tout rejet et les risques d’une immunosuppression à vie. Cette avancée prometteuse ouvrira de nouvelles perspectives fonctionnelles pour les patients atteints dans ces zones délicates.
Redonner espoir pour l’avenir
La chirurgie reconstructrice est une étape clé du rétablissement psychologique après un cancer. En supprimant les stigmates physiques de la maladie, elle permet aux patients :
- de se projeter sereinement vers l’avenir ;
- de retrouver leur moral ;
- de retrouver confiance en eux.
Mieux dans leur corps grâce à interventions, ils retrouvent confiance en eux et la force de rebâtir leur vie. La consultation systématique d’un chirurgien plasticien dès le diagnostic est essentielle. Seul un parcours de soins global intégrant pleinement la reconstruction peut offrir cette perspective d’espoir. Les progrès techniques continus ouvrent désormais de nouveaux horizons pour guérir le corps et l’esprit après le cancer.
Les suites du traitement
Bien que la chirurgie reconstructrice témoigne des progrès de la médecine, des séquelles physiques peuvent persister après intervention. Des massages de cicatrice ou des séances de kinésithérapie sont parfois nécessaires pour assouplir les tissus.
Des révisions sous anesthésie locale peuvent s’avérer utiles pour affiner le résultat esthétique. Un suivi à long terme par le chirurgien plasticien est indispensable pour dépister précocement d’éventuelles complications.
Le travail du chirurgien reconstructeur ne se limite pas à l’acte opératoire. Un accompagnement global du patient est nécessaire pour optimiser la guérison physique et psychologique. Des séances pré et post-opératoires avec un psychologue permettent d’aborder les craintes et inquiétudes liées à l’image corporelle.