Bioterrorisme : de quoi parle t-on ?

Le monde est actuellement enclin à tout type d’attaque terroriste. Ces actes visent à fragiliser la situation sociopolitique et économique d’un pays. En réalité, ils se distinguent sous plusieurs formes. L’une d’entre elles est le bioterrorisme. Mais que savoir de cette forme de terrorisme ? Quelles sont les caractéristiques du bioterrorisme ? Que faire pour l’éviter ? Éléments de réponse.

Bioterrorisme : ce qu’il faut savoir

Le bioterrorisme est le fait de répandre des germes (virus, bactéries, toxines ou autres agents pathogènes) sur une population humaine, végétale ou animale. Autrement dit, c’est l’extermination d’une population par une arme biologique. En réalité, cette arme biologique peut être fabriquée à partir de plusieurs types de germes existants.

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Il s’agit entre autres de champignons, de bactéries, de protozoaires et autres. Notez que c’est une pratique apparue depuis le VIe siècle av. J.-C.  Ainsi, elle a sévi pendant plusieurs années et continue d’inspirer plusieurs groupes terroristes. Il convient de dire que c’est une menace imminente actuellement. Plusieurs groupes terroristes désirent s’en servir pour fragiliser des sociétés entières.

Les causes du bioterrorisme

Plusieurs causes justifient l’adoption systématique du bioterrorisme. D’abord, la cause est historique. En effet, le bioterrorisme actuel tient sa source de la période de la guerre froide. Plusieurs scientifiques qui travaillaient sur ces armes biologiques ont été mis au chômage. Cela a donc servi de réplique pour ces derniers. Aussi, les conflits entre les États-Unis et certaines nations l’ont également engendré.

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Par ailleurs, il va sans dire que c’est une arme qui n’est pas aussi coûteuse qu’une bombe atomique. Elle ne nécessite donc pas assez d’infrastructures. Convenez qu’il est très difficile de cacher une entreprise de fabrication d’arme nucléaire. Mieux, il faut également dire que c’est une arme invisible. Les terroristes préfèrent être imprévisibles dans leurs actes.

Mes manifestations du bioterrorisme

Le bioterrorisme se manifeste de plusieurs manières. Grâce aux avancées en génétique, elle peut consister à rendre une bactérie préalablement inoffensive, très dangereuse. Aussi, cela peut consister à intensifier la dangerosité d’un virus. D’un autre côté, il peut s’agir de modifier un gène afin qu’il ne soit pas reconnu par le système immunitaire.

Il faut également noter que le bioterrorisme se manifeste par deux principales voies. D’une part, il y a l’attaque directe qui vise une population. De cette manière, les populations sont atteintes aussi bien physiquement que psychologiquement. D’autre part, c’est une attaque indirecte, précisément sur l’agriculture ou l’élevage.

Cette méthode vise un affaiblissement du système économique sans pour autant toucher physiquement les populations. Cela dit, certains facteurs entrent en jeu pour apprécier l’impact d’un tel acte. Le sens du vent et les capacités de manipulation doivent être pris en compte.

Les solutions contre le bioterrorisme

Le bioterrorisme étant devenu une méthode de guerre très utilisée, plusieurs stratégies de lutte contre le terrorisme pointent dans ce sens. C’est pour cela qu’il existe une unité de prévention de bioterrorisme d’INTERPOL. Cette unité a pour mission de prévenir la manipulation anarchique et l’utilisation délibérée des différents germes pathogènes existants.

De même, des documents sont élaborés pour former et mettre en œuvre des procédures opérationnelles pour prévenir le bioterrorisme. Des spécialistes en cybersécurité sont également chargés de surveiller les transactions de composés chimiques sur le darknet. À cela s’ajoute un renforcement continu des capacités de formation pour lutter efficacement contre cette forme de terrorisme.

Le bioterrorisme vise à utiliser une arme biologique dans le but de détruire. Maintenant, vous en savez assez sur la question.